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Le soleil sur l'​é​paule

by Natalie Byrns

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1.
Les ondes avaient prédit L’ondée avant midi On est sortis quand même Un parc, une balançoire Deux larmes de cahors Je crois bien que je t’aime Prends garde à toi Quand passe le vent d’avant la pluie Prends garde à moi L’espace entre nous deux rétrécit Midi s’est dépêché Pris par l’orage pressé La pluie se faisait belle Couchés sous les nimbus Nos bouches ont visé juste On a touché le ciel Prends garde à toi Quand passe le vent d’avant la pluie Prends garde à moi L’espace entre nous s’anéantit Reprends-moi Je vacille sous tes doigts L’eau coule Je suis soûle de toi Amphibie, je te respire Prends garde à toi Quand passe le vent d’avant la pluie Prends garde à moi L’espace entre nous deux rétrécit Un mot sur mon ordi “Même météo mardi... qu’est-ce que t’en dis?” Je crois bien que tu m’aimes
2.
J'y pense 03:24
Je revois dans ma tête Le sourire de ces gens Et j’y pense Je sens sur mon visage La caresse de ce vent Et j’y pense J’ai encore dans la bouche Ces parfums de l’Orient Et j’y pense Fouler tous les pavés de la terre Repartir égarer mes repères Bien que ce soit la fête De revenir à vous J’y pense J’ai rangé mes bagages Renoué avec chez nous J’y pense La vie reprend sa course Mais le vertige est fou Et j’y pense Fouler tous les pavés de la terre Repartir égarer mes repères Fouler tous les pavés de la terre Repartir égarer mes repères Frémir au souffle de la cordillère Survoler la vigne et la rizière Jouer avec le feu du désert Me détendre à l’orée de la mer Fouler tous les pavés de la terre Me surprendre à rêver nos hivers
3.
J’ai levé les yeux Vers l’oiseau-feu Et je me retrouve Dans l’oeil de la louve Fini les jardins de lunes d’eau Salut dragons de Komodo J’ai pris des photos J’entends hurler les loups sous la Polaire Le courant des rivières Me donne rendez-vous J’ai levé les yeux Vers l’oiseau-feu Et je me retrouve Dans l’oeil de la louve Good Bye la saison des orages J’en ai mon voyage Il est temps de connaître mon pays blanc Je suis prête à renaître Je retourne au présent J’ai levé les yeux Vers l’oiseau-feu Et je me retrouve Dans l’oeil de la louve J’ai voulu m’éclater sous les lanternes Tatouer ma peau nue à l’encre zen Me rouler dans la soie couleur grenade Faire l’étoile dans les vagues de la Mer Jade En puisant dans les larmes de l’oiseau-flamme Je croyais, de là-bas, panser mon âme Je saisis qu’être ici c’est aussi loin Je reviens rattraper mes rêves enfin
4.
Respirer 03:53
Des jours durant, malgré moi, je vis désespérée Et même des fois, trop souvent, j’oublie de respirer Pour toutes ces heures sans ressort, j’amasserais du bleu Quand c’est plus fort que mon coeur, je parlerais à Dieu Je voudrais être une aube Pour aspirer les ombres Le soleil sur l’épaule Le temps trahit les années : je ne pourrai tout faire À désirer plus d’une vie, celle que j’ai se perd Je voudrais être une elfe Pour humer l’immortelle Les étoiles sur les lèvres Je voudrais être une aube Pour aspirer les ombres Le soleil sur l’épaule Je voudrais être une île Pour attirer la brise Le bonheur dans la mire Et même des fois, plus souvent, penser à...
5.
J’ai peint la lune qui reluit Au milieu du plafond J’ai suspendu au bout du lit Des filantes en carton Je veille sous un ciel emprunté “Chambre avec vue sur l’au-delà” Ce qu’on m’avait promis! Par la fenêtre sur le toit On ne voit que du gris Montréal dort la lampe allumée Quand le jour est en cavale Faut laisser venir la nuit Faut laisser noircir la nuit Pour refaire le plein d’étoiles “La vie, ça s’passe après minuit” Quelqu’un m’a lancé ça Un soir où je broyais du gris J’étais en manque de foi Je n’voyais plus la route empruntée Il m’a suggéré l’abandon Au chemin obscurci J’ai vu un nouvel horizon Se pointer, plus joli J’ai vu d’un coup l’espoir rallumé Quand le jour est en cavale Faut laisser venir la nuit Faut laisser sourire la nuit Pour refaire le plein d’étoiles J’ai peint la lune qui reluit Au milieu du plafond Pour mieux laisser venir la nuit
6.
Bleu paradis 01:21
7.
Atitlán 03:31
Je veux sortir d’ici Me couler dans tes bras Dormir toute une nuit On pourrait se rêver Un soleil de midi On pourrait se sauver Pourquoi pas? Je t’emmènerais gravir le mont Tolimán Je t’emmènerais nager dans le lac Atitlán Je veux sortir d’ici Me faufiler chez toi Te traîner jusqu’à la vie On irait visiter Le plus bleu paradis On irait s’arrêter Pour une fois Je t’emmènerais gravir le mont Tolimán Je t’emmènerais nager dans le lac Atitlán Départ de Santiago Parmi les femmes vêtues de blanc Du toit du vieux bateau Entends-tu la voix des volcans? Vois-tu le ciel et l’eau Comme ils sont amoureux? Nos yeux n’ont plus de mots Atitlán est bleu On trouverait l’infini tous les deux On frôlerait l’infini dans le bleu Atitlán
8.
(J’m’ennuie) Des rues où j’passais mon enfance À jouer à ’police-délivrance Où je marchais sans m’inquiéter Les soirs sans lune, le pas léger (J’m’ennuie) Des cordes à linge du lundi Où les draps flottaient dans l’air gris Comme des nuages de lumière Dans le ciel de ma ville-poussière Ma ville trop sage, mon gros village, Qui tenait mon avenir en cage Si tu savais comme j’t’ai haïe J’ai voulu fuir, le cœur sauvage Te laissant mes souv’nirs en gage Mais aujourd’hui j’m’ennuie J’m’ennuie de la track de ch’min de fer La meilleure place pour jouer à ’guerre Les dompes de mines, ça me rend fière C’pas beau, mais c’pas ordinaire J’m’ennuie d’la trail en bas d’chez nous Le p’tit sentier des rendez-vous Où je rêvais qu’un garçon doux M’aime d’amour et me l’avoue Ma ville trop sage, mon gros village, Qui tenait mon avenir en cage Si tu savais comme j’t’ai haïe J’ai voulu fuir, le cœur sauvage Te laissant mes souv’nirs en gage Mais aujourd’hui j’m’ennuie Puis dans le bar de mes 16 ans Des joueurs de blues semaient l’espoir Et l’envie grande comme l’océan D’écrire moi-même mon histoire Jeter ma peur dans la rumeur Chanter, le cœur comme un volcan J’me faisais des rêves en couleur Dans ma p’tite ville en noir et blanc Ma ville trop sage, mon gros village, Qui tenait mon avenir en cage Si tu savais comme j’t’ai haïe J’ai voulu fuir, le cœur sauvage Te laissant mes souv’nirs en gage Mais aujourd’hui j’m’ennuie
9.
En voyant mon air maussade T’as proposé l’escapade Une virée en décapotée On est partis sans bagages Foncer sur le paysage Par un p’tit matin bleuté La journée s’annonçait douce Les rayons faisaient du pouce Pour faire rougir mon décolleté Mes cheveux volant au vent Toi, une main sur le volant Ça fly en décapotée J’me souviens c’est en passant Devant le Quai des Chalands La chaleur s’est mise à monter Prenant la bretelle vers l’est T’as voulu ôter ta veste J’ai eu peur de capoter Tu fly un peu high Tu m’affoles mon fou du volant Je fly un peu high Je suis folle d’un fou du volant Une brioche à la boulange Un détour derrière la grange L’idée de se faire capoter On a dû rester en reste Dès l’instant des premiers gestes Quand l’averse s’est invitée J’le voulais interminable Ce tour en décapotable Ce plein soleil à tes côtés Sur le chemin du retour On s’est promis pour chaque jour Une p’tite minute capotée
10.
De Senado jusqu’au fort J’ai marché en solo Le soleil brûle encore Je lui tourne le dos Bientôt trois mois en exil… Sous mes paupières je vois La lumière d’une ville Incendiée par le froid Un vent porteur d’eau Me prend dans ses bras Je lui offre ma peau Et je bois Je veux flotter, m’envoler Filer sur le vent Je vais planer, librement chuter Vers l’homme qui m’attend… chez moi L’âme assombrie, il m’a laissée Chavirer notre vie Comment ai-je pu penser Exister loin de lui? Je me détériore Avec tout ce temps J’ai mal dans mon sang Sans son corps Je veux flotter, m’envoler Filer sur le vent Je vais planer, librement chuter Vers l’homme qui m’attend
11.
Femme marée 00:56
Je suis la fille un peu floue D’une brise et d’un rocher J’ai grandi au vent fou De la glaise sous les pieds Y’a des nuits, je coule Je pense y rester Je rejaillis toujours Je suis la femme marée
12.
Depuis ton désert Je squatte ton quartier Je longe la rue Jusqu’au lagon perdu Je me laisse errer Je n’ai rien d’autre à faire J’entre chez Lucina Cueillir des roches de lune Des pierres de braise Des fragments de falaise Un fond de lagune Pour m’étourdir de toi Rallume-moi, effleure-moi, effeuille-moi, fume-moi Vers la Baie anglaise La nuit est rouge et mauve Échouée sur la grève Le vent de lune m’achève J’ai les idées fauves Le corps brûlant de braise Comme je suis la proie Du fantôme de ta chair Je sens dans mon dos La douceur de ta peau Ta bouche éphémère... Laisse-moi mourir de toi Ou rallume-moi, effleure-moi, effeuille-moi, fume-moi Depuis ton désir J’ai su la volupté Tes yeux m’ont vue femme Tes mains m’ont mise en flammes Je suis consumée Mi-cendre, mi-porphyre Sans ton oeil sur moi Privée de ton étreinte Je marie le vide Je deviens translucide Je suis une empreinte Un souvenir de toi De lune et de braise...

about

Réalisé par le multi-instrumentiste Francis Covan, "Le soleil sur l’épaule" privilégie la chaleur des instruments acoustiques et des percussions. Sur fond de guitare, violon, mandoline, dobro, calebasse et accordéon, Natalie Byrns chante avec une douceur enivrante ses histoires intimes marquées par les départs, les retours, l’urgence de vivre et d’aimer.

credits

released June 5, 2007

Paroles : Natalie Byrns
Musiques : Natalie Byrns + collaborations de Christian Bernard, Frédéric Joyal et Claude Vallières
Réalisation et arrangements : Francis Covan
Musiciens : Daniel Bellegarde, Réjean Bouchard, Natalie Byrns, Claude Chaput, Sylvain Clavette, Francis Covan, Lilison Di Kinara, Olaf Gundel, Mario Légaré, Erik West-Millette
Prise de son et mixage : Francis Covan | Prises de son additionnelles : Sylvain Clavette
Mastering : Stacy Le Gallee
Photographie : Claude Paré | Conception graphique : Julie Blanche
Direction artistique : Natalie Byrns
Production : Les productions du soleil sur l'épaule

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about

Natalie Byrns Montréal, Québec

À la fois auteure-compositrice-interprète, membre du duo folk ANCOLIE et artiste de comédie musicale, j'aime alterner entre la création et la scène sur diverses productions. Je compte à mon actif deux albums et deux singles en solo, ainsi que plusieurs enregistrements avec ANCOLIE, dont "Le soleil en bulle", primé aux CANADIAN FOLK MUSIC AWARDS, et notre plus récent recueil, "Les ébranlements". ... more

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